vendredi 15 janvier 2016

Thrissur, le 15 janvier

Marche d’un kilomètre pour se rendre au marché. C’est une succession sans fin de petits commerces et d’affiches criantes. Les seules personnes qui peuvent décharger un camion doivent être membre du syndicat qui régit cette activité. 

Ils attendent pour charger ou déchaarger
Partout des motos, un seul petit concessionnaire en vend 500 par mois, environ 900 Euros, la même moto se vend 2500 Euros en France.

Le Pachakari market est dédié aux fruits et légumes, on peut y vendre jusqu’à 20 tonnes de bananes par jour, le prix fluctue selon l’arrivage. Saviez-vous que tous les cornichons sont Indiens, l’inverse n’est pas vrai. Tout ici se vend au poids, mais je ne vois aucune trace de la calibration récente des balances.


Toutes les sortes possibles et imaginables de légumes s’y retrouvent, même les pattes d’éléphants, qui ressemblent à de très grosses patates difformes. Très peu de femmes au marché, c’est essentiellement une activité d’hommes.


Dès qu’on entre dans le Meen market, l’odeur caractéristique des poissons nous frappe. Mais ils sont sur glace et régulièrement arrosés, pas de mouches, c’est propre.

Pas de poisson ce soir
Pas de boeuf ce soir
Pas de poulet ce soir
Toutes les viandes du Eratchi market sont halal, j’ignore si toutes les normes de salubrité occidentale sont respectées mais chose certaine la viande de volaille est fraiche, quand on les achète, les poules sont encore vivantes.

La plus belle du marché
Même si 80 % de la population indienne est végétarienne, autant pour des raisons religieuses qu’économiques, au Kerala on peut facilement trouver des restaurants avec une section non-veg, mais n’y cherchez pas un Big Mac.


Après un arrêt dans les bureaux de KST Tours, on visite une ferme dans les environs, qui fait pousser tout ce qui se manche.

Si la Sainte Flanelle n’acceptait pas de pakis pour porter le flambeau, notre ti-cu et le couillard hurleraient leur indignation, et pourtant aucun paki ne peut jouer dans la ligne indienne de hockey sur gazon. Quand on est colon, on est colon.

Après le repas on continue notre promenade avec Michel pendant que Richard prend un repos. On fait le tour d'un marché de riz et céréales, une boutique de cercueils, un boutique de fabrique de bijoux en or et la basilique, Thrissur est une ville très sécuritaire et vaut le détour surtout avec un guide, on aimerais rester mais demain on se rend dans la région de Valparai pour 3 jours, peut-être nous aurons internet peut-être pas, on est en Inde!

Rue de l'époque angaise
Basilique 6 messes par jour - les gens sont très pieux - certains à genoux les bras en croix 
On fabrique des bijoux en or
Michel dans la plus petite rue de Thrissuu
Photos

1 commentaire:

Lise DO a dit…

Quel pays que l'Inde ! Dépaysement assuré avec ce foisonnement d'images prises sur le vif...Plein la vue, quoi ! Stimulations débordantes: le souffle me manque presque, hi ! hi ! devant ces grandes différences d'avec la vie d'ici: couleurs, odeurs, modes de vie, vêtements, cultures, traditions, faune et flore. On est vraiment "ailleurs", décidément...Vous nous le faites bien sentir !