vendredi 31 janvier 2014

Montevideo, le 30 janvier

La porte de la ville

Tôt en avant midi on trouve un café avec internet, le «25 Resto» sur l’avenue 25 de Mayo, ce qui permet à Françoise de faire le rattrapage requis. Moi je reçois un défi de mon petit-fils, je devrais être encore capable de lui tenir tête pour quelques années au Monopoly. En essayant de déchiffrer le journal local, j’apprends que l’Uruguay a un problème démographique, les femmes de classes moyennes et fortunées ont une moyenne de 1.5 enfants, les plus pauvres avec 4.5 ne compensent pas. Comme on n’ a vu aucun foulard dans les rues, il y a peut-être là une possibilité d’échange gagnant-gagnant avec le Québec.
Ici tout est en vente, c’est des soldes de 50% et partout la liquidation totale, je présume que c’est ainsi tous les jours où des bateaux de croisières accostent. Les meilleurs spéciaux sont avec une carte de crédit, rabais supplémentaire de 15%.

On visite le musée d’El Gaucho, cette maison datant de 1896 possède un style éclectique d’influence française et italienne. En plus de nombreuses peintures et sculptures, et de la collection d’orfèvrerie créole des gauchos, notre attention est attirée par les instruments de comptabilité des banques au début de XX siècle avant que les instruments de torture modernes ne corrompent l’art  des belles écritures dans les grands livres, comme celles dans le Libro Mayor del Banco Republica datant de 1920.
Partout on retrouve des plaques rappelant l’histoire de la ville, de la période des conflits entre l’Espagne et le Portugal jusqu’aux années de la dictature militaire de 1973+. Un vieux monsieur qui a  vécu cette époque est heureux de nous aider à comprendre les écriteaux comme il est heureux aujourd’hui en comparaison avec cette époque, avec son bon travail de balayeur de rue.
On se rend jusqu’à un beau parc, la Plaza Cagancha, on atteint le monument «El Gaucho» et on revient au bateau. On passe voir l’indice Big Mac, à 9 USD, c’est cher pour l’économie locale.
Vers 5h pm on lève l’ancre une dernière fois  pour remonter le rio de la Plata jusqu’à Buenos Aires.  On mange ce soir avec des Portoricains sympathiques et une veille anglaise, non elle ne travaille pas chez Eaton, mais pleure encore la récession de Hongkong aux Chinois.

1 commentaire:

Lise Do a dit…

Mayday, Mayday...Vraiment Richard, tu as le tour de nous faire rire et de nous instruire, selon le cas...Ces chroniques de voyage sont épatantes, on y est presque avec vous !
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu le mot planchettes', mon cerveau a cherché le bon tiroir, et il s'est souvenu en avoir souvent vu sur ton pupitre, dans l'temps !
Cap Horn et Îles Malouines: je n'aurais jamais pensé voir des photos de ces endroits via quelqu'un de ma famille (heu, le père de mes enfants et sa blonde, c'est-y ma famille ? Hi ! hi !)
Vrai que c'est vraiment British, ces îles...
Bref, je visite avec vous avec toujours le même grand plaisir ! Bravo !